Accepter le vide
Chaque mois tu recevras les récits de personnes ayant décidé de suivre leur boussole intérieure pour créer un quotidien épanouissant en dansant avec l'incertitude de la vie.
Le vide prend plusieurs formes.
Il peut être concret : le vide à l’intérieur d’une boîte de gâteaux et la déception qui va avec. Il peut être physique : la faim qui grogne et réveille l’envie de se remplir. Il peut être psychologique : une sensation à l’intérieur de soi, un inconfort, un manque, une souffrance. Il peut-être affectif : le départ d’un-e proche, la mort d’un animal de compagnie. Il peut être temporel : ce moment où je regarde les gouttes de pluie s’écraser sur la fenêtre du train dans l’attente d’arriver.
Le vide est partout car sans lui, le plein n’existerait pas. Le vide est un moment de non-action, de flou, de mouvement. Difficile de s’y appuyer. Le vide fait souvent peur. Même s’il est inhérent à la vie.
Pour moi, le vide implique le changement. Une action s’arrête. Un espace s’ouvre. Une relation se termine. L’arrêt, l’espace, la fin impliquent un départ, une création, une naissance.
Le vide est inconfortable mais il est sain. Dans un moment de vide, j’arrête de courir, j’observe, je respire, je vois. De nouvelles possibilités peuvent prendre forme.
Le vide est inconfortable mais il est sain. Accepter le vide c’est accepter la vie. Lâcher prise, pleurer, dormir, se reposer. Les animaux hibernent pour rejaillir de leurs tanières au printemps. Pourquoi pas nous ?
-Anne-
Co-créatrice de Eho!Transition
Le vide intérieur : la dépression amène un nouveau chemin.
Un long matin d'hiver, alors que le Covid attire l'attention générale, une partie de moi s’envole de ce monde et celle qui reste s’engouffre dans un puis sans fond.
Portant mon corps lourd comme un fardeau, je deviens incapable de continuer à le faire fonctionner seule. Je passe 1 mois en hôpital psychiatrique, et malgré mon absence de coopération, cet espace enveloppant commence à me sortir lentement de ma torpeur.
Six mois après cet évènement, je fais la rencontre d’ Anne. Je me souviens encore de notre première séance de coaching au parc, où assise en tailleur, le simple fait de respirer profondément me donnait l’impression que j’avais arrêté de le faire 6 mois plus tôt. J’étais terrorisée et incapable d’écouter ce que mon corps pouvait vivre, ressentir, essayer de me dire.
Cet accompagnement dura 8 mois, pendant lesquels je me remis doucement sur pied grâce à un combo Anne-psy-médicaments-yoga-amis-amoureux. Un puzzle où chaque pièce avait son importance, redessinant ensemble un avenir plus joyeux.
Un an passe. J'ai à nouveau des projets plein la tête et une forte envie de prendre un tournant dans ma vie : changer de métier et quitter Paris. C'est donc dans cette énergie bien différente que je reprend contact avec Anne en 2023. Cet accompagnement plus léger m'aide progressivement à mieux écouter mon corps pour prendre ces décisions, ce corps qui m'aide aussi à améliorer mes états émotionnels ce qui fait de lui un allié précieux au quotidien.
Aujourd'hui je pars de Paris pour plusieurs mois, et qui sait peut-être pour la vie. Le passé ressurgit parfois mais ces moments sombres ne sont que de passage et me rappellent à quel point j'ai cheminé. Je me sens comme sur un bateau que j'apprends à manier, prête à naviguer plus sereinement lors des prochaines grosses vagues de la vie.
-Elodie
En Roue Libre #3 : le vide de l’imprévu
Guillaume te partage les aventures qu’il vit en ce moment sur son vélo pour un voyage sans objectif et sans date de fin.
Lorsque je croise quelqu’un, que ce soit du haut de mon guidon ou assis tranquillement sur un banc, j’ai souvent les mêmes interrogations : “D’où tu viens et où tu vas ?”
Ces questions je me les pose moi-même chaque jour : Est-ce que je viens de Lille ? Est-ce que je viens du dernier endroit où j’ai dormi ? C’est assez drôle de voir les réactions des gens en fonction de la réponse que je donne, du “Ouah de Lille !” ou bien “Ah, ok la ville d’à côté”.
Évidemment, le “où tu vas ?” et surtout le “où tu dors ce soir ?” sont plus intéressants encore car je ne sais pas toujours, ce qui fait forcément réagir. En effet, qui ne sait pas où iel dort le soir-même ?
Durant les prémices de ce voyage à vélo, j’avais dû mal à ne pas savoir où dormir et à rouler avec ce poids mental toute la journée, ça allait à l’encontre de tout ce que j’avais appris : un projet ça se planifie avec un début, une fin, un cadre… Mais pour moi, savoir où je vais, c’est me fermer à tous les autres chemins possible ! Malgré tout, j’avais peur de lâcher prise et j'ai dû accepter de vivre avec ce vide devant moi qui d'habitude était rempli par le quotidien. Ce vide c’est la peur de l’inconnu mais aussi le champ des possibles !
Alors j’allais dans des campings, chez des gens que je connaissais, j'appelais en avance, je planifiais, etc. Et puis un jour je décide de me lancer : je ne prévois rien et j'essaie même d’y penser le moins possible.
Ce jour là, je me pose dans un PMU en Normandie pour m’abriter de la pluie, c'est le seul d'ouvert, on est dimanche et il est déjà 16h. Je discute alors avec les gens du coin. Évidemment, la question fatidique finie par arriver : mais tu dors où ce soir ?
En cet instant, je n’en ai toujours aucune idée.
Et là, en quelques secondes, le monde s’agite, on me questionne, on réfléchit, est-ce que le camping est ouvert ? Est-ce que je dors sous tente ? Et finalement je me retrouve avec la possibilité de dormir dans trois endroits différents ! Je passe donc une nuit de rêve sur le canap’ de mon hôte, après avoir discuté jusqu'à tard dans la nuit.
En reprenant la route le lendemain matin, je me dis qu’à présent mon intention pour la suite du voyage allait être laisser de l’espace aux choses pour qu'elles puissent arriver. Et donc, accepter que je ne puisse pas tout contrôler, tout en étant prudent (je dis ça car ma maman me lit…). Je décide de laisser le voyage me guider, de lâcher prise autant que possible et de faire confiance à la vie.
-Guillaume Ovigneur-
@freewheel.project
Ces deux récits nous apprennent qu’accepter le vide ouvre à de nouvelles possibilités. Accepter l’inconnu, la peur, la souffrance pour que ça se transforme en opportunité, courage, force.
Accepter le vide n’est pas facile. C’est pourquoi peu d’entre nous choisissons de s’y confronter directement. Même s’il est vecteur de changement. Par contre, quand il est là et que je n’ai pas le choix, je tente de l’accepter au lieu de le fuir.
L’hiver est une belle période pour se laisser aller au rien. As-tu prévu des moments de vide dans les prochaines semaines ? As-tu l’habitude d’accepter le vide ?
(Répond-moi par mail, j’aimerais beaucoup te lire !)
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