Nos histoires de transition !
Chaque mois tu recevras les récits de vie de personnes ayant sauté le pas et décidé de changer leur quotidien pour aller vers un avenir souhaitable.
Au début de ma marche : “Je pensais en être sortie … mais je suis encore dans une phase de transition. J’en ai marre !”, boude ma petite voix intérieure enveloppée dans sa colère.
A la fin de ma marche : “Oui, je suis encore dans une phase de transition et il y en aura d’autres. Et en fait, ma vie sera sûrement une succession de moments de transition, car le monde est instable et j’ai choisi de le questionner”, me chuchote ma petite voix avec sérénité.
Être en transition est devenu normal pour moi depuis la fin de mes études et le choix de l’entrepreneuriat, du voyage, des modes de vie alternatifs. Et je commence à l’accepter. Je n’ai pas choisi un chemin tout tracé. D’autres ont fait ce même choix et te partagent leurs parcours de freelance et de nomade à vélo.
-Anne-
Co-créatrice de Eho!Transition
De la prison dorée à une nouvelle liberté
Coucou, moi c’est Mélody. J’ai 27 ans et après des années de souffrance intérieure, de lutte pour trouver ma place dans un modèle qui ne me convenait pas, aujourd’hui je peux enfin dire que je suis heureuse et alignée avec moi-même et mes valeurs.
J’ai suivi une formation d’ingénieure en bâtiments et villes durables avant de faire une école de commerce. Je suis entrée dans la vie professionnelle avec beaucoup d’entrain et l’envie de révolutionner le secteur du bâtiment pour le rendre plus écologique.
Après deux ans d’alternance, je signe mon premier CDI. 43K€ annuels, le Graal tant attendu, la sécurité rêvée et la capacité d’agir pour l’écologie. Enfin, ça c’est ce que je croyais… jusqu’à ce que je reçoive le premier refus de mon employeur : « L’écologie c’est bien mais ce n’est pas la priorité ».
Je poursuis malgré tout, déterminée à y arriver. Je sensibilise les employé-es au développement durable et je cherche les solutions les plus économiques pour ne pas essuyer de refus… mais en vain.
Je vis 7 mois d’ignorance, de mépris et de rejet. Je pleure tous les jours, je me sens seule et si loin de mes valeurs. J’ai la boule au ventre en allant au bureau et je ne comprends plus l’intérêt de ma vie sur Terre.
J’ai besoin de respirer. Alors, pour mes vacances d’été, je décide de partir marcher sur le chemin de Compostelle. Et là, c’est la révélation. Après 5 jours à peine, je retrouve cette sensation de bien-être que j’avais perdue depuis (trop) longtemps. Je me revois encore, au milieu des champs me dire les larmes aux yeux « Waouh, en fait c’est possible de me sentir bien ».
Je me fait alors la promesse de ne jamais quitter ce sentiment.
Ce qui devaient être 13 jours de marche se transforment en 29 jours. En rentrant, je quitte mon job et Paris. Pour faire quoi ? Aller où ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais c’est que je ne veux plus être là. Je veux être plus proche de la nature et œuvrer réellement pour l’environnement. Je suis donc partie en exploration d’autres possibles ! En sillonnant la France et les écolieux pendant 1 an, je me reconnecte à l’essentiel, à moi et à mes valeurs, auxquelles je refuse à présent de déroger.
A travers ce voyage, je comprend que tout est possible. Même en ayant été au plus bas, en étant le plus éloigné de moi, j’ai réussi à me retrouver, à trouver mon bonheur. Et la première étape a été de quitter ce qui ne me convenait plus.
Aujourd’hui, je crée ma vie sur mesure en fonction de mes besoins, mes valeurs. J’ai créé mon entreprise pour accompagner les projets engagés avec une communication authentique, je réalise un film documentaire sur l’Écologie, et je m’attèle à garder cet équilibre si précieux à mon bien-être, entre mouvement et repos, sobriété et joie, solitude et échanges.
En Roue Libre #2 - La métaphore de la méduse
Pour bien tout comprendre, je dois te ramener quelques mois avant le début de mon aventure. Je travaillais alors à Barcelone dans un bureau d'étude pour créer des salles de réunions. Je faisais du sport, de la musique, je rencontrais des gens du monde entier, je m'étais bien intégré et j'avais donc fini par me sentir chez moi. Le quotidien était vraiment incroyable ! Cependant quelque chose clochait, c'était comme "trop facile", je pouvais me lever le matin sans avoir rien prévu et être sûr d'être occupé le reste de la journée et le soir et le lendemain et même de n'avoir pas assez de temps pour tout faire !
Que demander-de plus ? Et bien, je me suis vu dans cinq ans, un claquement de doigts plus tard, à me demander : "qu'est-ce que t'as vraiment accompli ?". J'avais peur de rester bloqué dans cet état, pas si désagréable mais assez frustrant.
C’est comme ça que j'ai décidé de reprendre le voyage que j'avais entamé en venant à Barcelone. Mais cette fois-ci en enfourchant un vélo. Tu connais déjà la suite, quelques mois plus tard, je partais de Lille et aujourd’hui, je t’écris perché sur la selle de mon vélo.
Ces dernières semaines à pédaler sur les routes d’Espagne m’ont fait beaucoup réfléchir à ce sentiment que j'avais alors et qui finalement m'a poussé à partir. Cette envie de rendre ma vie "moins facile" et "plus piquante" pour me sentir plus vivant ou tout du moins avoir l'impression d'accomplir quelque chose. Ce besoin d’aventure et de sens, je l’ai retrouvé chez beaucoup de personnes depuis mon départ. Enfin … une bonne partie !
L’autre jour, j’étais sur la route entre Toulouse et Pau et cela faisait maintenant un moment que mon vélo faisait de drôles de bruits d’oiseaux. Je savais bien qu’il fallait remédier à cela mais le quotidien ne m’en laissait pas le temps. Ou pour être tout à fait honnête, c’est moi qui ne prenait pas le temps dans mon quotidien… Mais comprends moi, il faisait grand beau, je suivais une voie cyclable, la fameuse V81 qui bien que très peu aménagée pour les vélos reste pour moi l’une des routes les plus jolies que j’ai eu la chance d’emprunter ! Un parcours pas évident, avec beaucoup de sueur dans les montées et au moins autant dans les descentes, il faut éviter la chute… Mais quel plaisir de dévaler les pentes après avoir grimpé durant des heures ! Et imagine les frissons que j’ai eu en apercevant pour la première fois l’immensité des Pyrénées, au loin, face à moi. J’avais traversé toute la France du nord au sud et voilà qu’enfin j’en voyais le bout, de l’autre côté, c’était l’Espagne.
En arrivant à Pau, de la famille m’accueille très gentiment chez eux et je peux alors me mettre au travail : changer la chaine, la cassette, nettoyer, ajuster, régler… Je vais donc dans un atelier de vélo participatif dans le coin : “c’est toi qui fait mais on t’accompagne”, le but étant d’apprendre à faire par soi-même. Pendant qu'on met les mains dans le cambouis, un bénévole me partage sa vision du quotidien dans notre société : ”Pour moi, on a tendance à devenir des méduses, on se laisse porter par les courants chauds et agréables, sans se poser de questions, c'est facile. À l'inverse, certaines personnes osent plonger dans des courants plus froids, s'éloigner du groupe, et parfois même nager à contre-courant. Alors, oui, elles ont chaud, elles ont froid, faim, soif... mais finalement, elles vivent. Le corps humain est fait pour ressentir des choses, parfois agréables, parfois un peu moins. Mais je crois que si on se laisse porter trop longtemps, on peut finir par ne plus rien sentir du tout.”
Je médite alors ses paroles tout en nettoyant la graisse que je m’étais soigneusement appliquée jusqu’au coude. Finalement, il change de sujet pour me dire de surtout bien me nourrir et que malgré les croyances, un plat de pâte ne contient pas de vitamine, avant de s’en aller en me souhaitant bon voyage.
Sur la route du retour, je repense à ma vie à Barcelone et je comprends alors que j’avais peur de devenir une méduse. J’ai l'impression que pour ressentir de la joie, je dois oser me lancer et parfois passer par la peur, la frustration, la difficulté. Comme si je devais prendre un "grand risque" pour ressentir "un grand bonheur".
Je suis donc reparti avec la tête pleine de réflexions… et un vélo prêt à gravir les cols à venir de l’autre côté de la frontière.
Et toi, est-ce que tu t’es déjà senti-e méduse ? Est-ce que tu as aimé ou aimes cette tranquillité ? Est-ce qu’au contraire tu as envie que ton quotidien bouge un peu plus ? (Réponds-moi directement par mail !)
-Guillaume Ovigneur-
Retrouve-le sur instagram @freewheel.project
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